Décidément les Américains ne sont pas prêts à se remettre du choc. À preuve, ces propos du porte-parole du Pentagone, John Kirby, qui interrogé sur l'origine de la frappe visant ce lundi au soir l'ambassade-base US à Bagdad n'a pas soufflé, n'osant accuser les groupes de la Résistance : "il est difficile de dire avec certitude «s'il y avait un calcul stratégique à la base» de la hausse des attaques récentes, ou s'il s'agissait simplement de la suite du même type de frappes que la région a connue dans le passé ".
La rhétorique trop confiante truffée de menaces et de chantage a visiblement cédé la place à la réticence, à l'hésitation voire aux balbutiements. Pourquoi? Le 16 février une salve de 24 roquettes de 107mm s'est abattue sur l'aéroport international d'Erbil laissant un bilan d'un mort et de cinq blessés que certaines sources disent avoir été falsifié. Pour un Erbil kurde en quoi les Américains et les Israéliens tout comme la France ou la Grande Bretagne ont vu un havre de paix ce fut plus qu'un choc. Surtout que Harir a été choisie depuis la frappe iranienne du 8 janvier contre la base US, Ain al Asad , comme base de substitution et que l'axe CIA-Mossad y a même placé son cyber QG anti-Résistance. Ce QG selon des fuites n'existe plus depuis l'attaque du 16 février. À Erbil, l'Amérique a compris à quoi ressemble une roquette intelligente capable de percer les C-RAM voire les Patriot. Cette semaine l'US Army a dépêché en Irak depuis la Syrie voisine -puisque les voies d'approvisionnement depuis le Koweït et la Jordanie sont impraticables-des missiles antimissiles Avereng.
Ces rapports sont survenus une semaine après une attaque à la roquette contre une base abritant des forces américaines à l'extérieur d'Erbil, dans la région kurde semi-autonome du nord de l'Irak, attaque qui a tué au moins un entrepreneur de la coalition dirigée par les États-Unis et blessé un nombre important de personnes
Des sources irakiennes ont rapporté que des obus de Katioucha sont tombés à proximité de la zone verte dans le centre de Bagdad, capitale irakienne faisant un certain nombre de blessés.
Le reporter de la chaîne d'information Al-Mayadeen en Irak a expliqué que trois roquettes sont tombées dans la zone verte de Bagdad non loin de l'ambassade américaine.
L'agence de presse officielle irakienne a annoncé citant le centre d'informations sécuritaire du pays que parmi les trois roquettes tombées, deux ont touché la zone verte et une, la région d'al-Harethiya. Les roquettes ont été tirées depuis le quartier As-Salam selon ce centre.
Le site Al-Masdar va de son commentaire: "Le fait est assez remarquable. Un certain nombre de sources sur Twitter rapportent qu'un drone a été aperçu à plusieurs kilomètres de la zone verte quelques heures avant l'attaque au missile, il aurait pu aider les missiles à cibler les cibles. Selon les sources sur le terrain, le système de défense aérienne américain n'a pas fonctionné." Pour le reste c'est la première fois que la Résistance ait recours au drone et aux missiles à la fois pour le grand malheur de l'US Air force en Irak.